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L'optimisation de la dose patient en scanographie et radiologie interventionnelle

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Alain FUCHS radiophysicien au CHU de Nice

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En 2007, un rapport de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire estime qu’environ 74,6 millions d’actes d’imagerie diagnostique utilisant les rayonnements ionisants ont été réalisés en France (exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2007, IRSN) et conduisaient à une dose efficace moyenne par habitant égale à 1,3 mSv. En 5 ans, la dose efficace moyenne est passée de 0,83 mSv à 1,3 mSv par an et par individu, soit une augmentation de 57 %.

Parmi les modalités d’imagerie, la scanographie et la radiologie interventionnelle ont pris un essor important ces dernières années. Alors que le bénéfice médical de ces actes diagnostics pour le patient n’est plus à démontrer, il ne faut pas négliger les risques pour le patient liés à l’utilisation des rayonnements ionisants lors de ces interventions. La scanographie représente 10 % des actes et 58 % de la dose efficace collective alors que la radiologie conventionnelle (hors radiologie dentaire) représente 63 % des actes et 26 % de la dose efficace collective.

Malgré l’effort des industriels pour réduire la dose : algorithmes de reconstruction itératifs des images de scanographie, apparition des capteurs plans en radiologie interventionnelle la dose reçue par le patient peut atteindre des valeurs élevées et engendrer l’apparition d’effets déterministes sur le corps humain. L’enjeu essentiel de la radioprotection du patient est donc la gestion optimale des risques radiologiques qui doit passer par la justification des actes médicaux et une optimisation des pratiques médicales et des installations émettrices de rayonnements ionisants. Cet enjeu est l’affaire du corps médical, paramédical, des industriels et des scientifiques. Cette collaboration interdisciplinaire devra aboutir à l’augmentation du rapport bénéfice/risque de ces interventions, pour le patient.

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